Les larmes de mon cœur tombent sur ma tête qui se noie
Ce soir ton absence est près de moi
Elle me dit qu’elle est la plus forte
Et qu’elle va m’étouffer dans ma solitude.
Elle m’apporte une douleur qui se fait aussi forte
Que la joie que tu m’avais donnée
Elle me dit que l’amour,
Celui-là même qui donne tant de bonheur,
Vient m’apporter la souffrance.
Oh ! Mon malaise est si profond
Et je soufre.
Dans ma tête les violons jouent de plus en plus fort
Ils sont là, complices
Et je tombe.
La nuit vient d’entrer dans mon cœur
Il veut crier mais tu n’es pas là
Il entend que tu ne reviendras pas, et il pleure
Ses larmes les plus profondes tombent sur ma tête qui se noie
Et la peur, au secours !, vient d’entrer
Pour hurler que tu es loin et que tu t’échappes
Je veux m’enfuir mais en ouvrant les yeux
Je plonge dans mes larmes où je te cherche
Et je suis seul.
Oh ! Je souffre de toutes mes forces.
Tu m’as laissé ton visage et ta joie
Mais je n’ai gardé que ton absence et mes peines.
Les larmes de mon cœur tombent sur ma tête qui se noie.
Je suis près de toi, je crie
Mais tu ne m’entends pas
J’ai voulu te séduire mais tu m‘as conquis
Tu me fais partager tes confidences, tes rires, et tes pleurs
Mais si je m’approche, tu dis Non !
Pourquoi ?
Que veux-tu ?
Ne me dis pas que ta tête a enlevé mon cœur.
Ou si tu le tiens entre tes mains, je t’en prie, garde-le !
Il veut rester avec toi.
Oh ! Ma tête se vide, je suis fou.
Toutes mes pensées ont disparu
Devant toi, je suis nu.
Ton odeur m’obsède. Je vois tes yeux, ton visage
J’imagine… et je pars dans mes délires.
Oh ! Je suis perdu.
Pourquoi es-tu si dure ?
Avec toi, je cherchais le bonheur
Je croyais ne rien pouvoir perdre
Mais j’ai trouvé la souffrance.
Oh ! Pitié ! Ma peine est si grande.
Je veux vivre, moi aussi, je veux vivre.
Mais mon bonheur est malade. Il agonise.
Et il se sent mourir.
Il est tombé, seul, perdu.
Parfois il revient, quand il voit ton sourire,
Puis il s’effondre, de plus en plus bas, de plus en plus triste.
Quelqu’un se moque de lui,
Lui marche sur la tête.
Des mots de souffrance viennent lui parler,
Des images de douleur le frappent de tous côtés.
Il ne mange plus, il n’existe plus.
Sa vie a disparu.
Je l’appelle mais il ne vient pas,
Il ne sait pas si un jour il pourra vivre
Lui si faible devant ce monde si grand.
Pour la première fois j’ai pleuré
Mon cœur voulait te retenir
Mais il t’a laissé partir
Et sans oser se retourner il pleure.
Ses larmes pèsent comme un chagrin qui m’effondre
Il crie je t’aime, je veux être près de toi
Mais la vie ne l’entend pas et le laisse dans sa détresse, seul avec toi.
Ton absence est là, près de moi.
Elle m’écrase et m’accable de tout son poids.
Au milieu des larmes je te cherche
Je vois ton visage mais tes rires et tes pleurs sont loin
Je voudrais te parler
De tout le bonheur qu’on a partagé
Et que tu me donnes encore.
Tu me rends heureux
Pourtant je pleure car tu es loin
J’ai besoin de toi,
Et déjà tu me manques.
Vingt mille, c’est le nombre de fois que j’ai lu ta lettre
Et toujours l’envie de pleurer m’envahit
Alors je prends la photo posée sur le bureau
Je contemple ton visage
Puis je ferme les yeux et je te serre très fort dans mes bras
Je sens ton corps contre le mien
Je prends tes cheveux et mon cœur embrasse le tien
Angoissée et triste tu pleures
Et moi pour te rassurer je sèche tes larmes
J’essaie de te faire rire mais les yeux n’y sont pas
Déjà tu as disparue et la solitude a pris ta place.
Il fait beau
Il fait chaud
J’ai froid
Le soleil brille
Le soleil chante
J’ai peur
La vie passe
La vie court
Je pleure
Mais le monde est trop fort
Et sans lui je ne suis rien
Entre ses mains il tient mon cœur
Et son destin est le mien